Je dois calmer mes nerfs entre deux wagons sinon je rate le plaisir sacré et c’est un voyage pour rien. Des suées et des transpirations mouillent mon corps, collant inconfortablement mon pantalon à même la peau, tout en entravant ma marche. Lorsque je ressens cette sensation, je suis en rage.
#EXTENSO FLASHCODE PLUS#
Quelquefois, elles se télescopent en pétales vénéneux faisant place à un énorme trou humide dans lequel je ne trouve plus ma place. J’ai toujours un mal fou à repérer celle qui pourra satisfaire mes lubies, le jardin des fleurs étant si vaste, si coloré, si prometteur !.Įt toutes ces bouches vernies, laquées, couleur chair à moitié déchirées ou offertes !. En réalité, je n’ai nulle part où aller, je me laisse porter par mes errances, billets froissés dans la poche pour accéder à d’autres rails inconnus ou apprivoiser le trajet en sens inverse. C’est pour cette raison que j’aime tant voyager. Leurs pensées délabrées les épinglent en douceur dans un sommeil léger ou profond, tout dépend de la vitesse du train.Įt souvent, elles s’offrent à mon regard. Les lèvres humides se détachent parcimonieusement suivant le rire éclatant du vent, laissant entrevoir leurs petites dents nacrées, happeuses d’écorchures. Je vous embrasse tous, amis(es), e-torpediens (nes), vous m’avez apporté tant de Bonheur.įranca Maï co-fondatrice du et romancièreĮlles ont des fleurs dans la bouche qui s’ouvrent et se referment au gré d’un rien.
J’ai demandé les soins palliatifs à domicile. J’ai décidé de fermer les yeux parmi les miens.
Plus de trois ans que je mène une bataille dure et intense. Malheureusement, le "cyberknife", protocole agressif lancé contre le crabe n’a pas fonctionné. Le "cyberknife" m’a laissé quelques beaux moments de répit et un jour ensoleillé du mois de juillet, nous avons réalisé Sirieix et moi-même, ce petit court-métrage, intitulé "Fleurs vénéneuses", adaptation d’un extrait de mon roman "Crescendo" paru au Cherche-Midi en 2009.
0 kommentar(er)
